jeudi 13 juillet 2017

Témoignages : les aléas du temps partiel


Après sa seconde grossesse, Jeanne a demandé à son patron une réduction de son temps de travail. "Il s’est d’abord offensé de ma demande, puis a fait des pieds et des mains pour trouver un texte de loi qui l’autoriserait à refuser, avant de me dire qu’il acceptait puisqu’il n’avait pas le choix mais que  j’allais être obligée d’accepter les horaires qu’il m’imposait. Inutile de dire qu’ils étaient épouvantables". En effet, le patron de Jeanne fait ce qu'il faut pour que la situation finisse par tourner à son avantage. Elle détaille : "Il me faisait travailler 6 jours par semaine, 5 heures par jour avec une pause déjeuner de 5 heures. Comme j'habite à 45 km de mon lieu de travail, je me voyais mal faire deux aller-retours dans la journée". Il lui imposait aussi de commencer très tôt le matin, lui imposant de mettre ses enfants à la garderie, et de finir ses journées tard. "Il a précisé que si je le souhaitais, il était d’accord pour me licencier"...

Des histoires telles que celles-ci, on en a tous entendu. Myriam a 49 ans. Il y a une quinzaine d'années, à la naissance de son deuxième enfant, elle est passée aux 4/5. L'entreprise dans laquelle elle travaillait a par la suite du la licencier. "Difficile de retrouver du travail en demandant un 4/5. J’ai donc repris à temps plein", se souvient-elle, tout en précisant : "ce n’est pas plus mal. Lorsque j’ai demandé et eu mon 4/5, mon travail n’a pas été réduit pour autant". Même expérience que Melany, cette avocate qui, une fois passée aux 3/5, ramenait ses dossiers à la maison (lire ici : Vie pro/vie perso : la difficile équation).

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1 commentaire:

  1. Même dans la fonction publique c'est le bazar, ça marche par paquets de mois où rien !!!!
    Bref je n'en ai pas pris et je le regrette encore.

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