On approche de la fin de l'année, avec son lot de florilèges, de palmarès divers et variés. C'est le moment de faire le bilan de l'année. C'est aussi le moment où le magazine Time choisit sa personnalité de l'année, comme il le fait depuis plusieurs décennies. Cette année, le titre a choisi de mettre en lumière, à nouveau, les femmes qui ont choisi de ne plus se taire : "the silence breakers". Ce pourrait être le nom d'un groupe de musique, un titre de film, de livre. Les "silence breakers" sont les femmes qui ont pris la parole depuis l'affaire Weinstein, des stars donc, mais aussi toutes les autres, des professeures, des ingénieures, des femmes de chambre qui, où qu'elles vivent ont eu à subir des violences de la part d'hommes de tous milieux.
Time donc, choisit de faire de toutes ces femmes, les célèbres et les anonymes, les personnalités de 2017. Celles qui ont compté, celles par qui, peut-être, le monde va changer. Au moins un peu. La honte doit changer de camp, disent-elles, ces courageuses qui haussent la voix au nom de toutes les femmes qui ne peuvent le faire. Nous n'avons pas à supporter tout cela et si nous le disons, alors d'autres femmes parviendront à le dire aussi. C'est le pari.
Si l'actualité a éclipsé ce mouvement, il est pourtant toujours présent. Encore et encore, des histoires fleurissent qui dénoncent des comportements inacceptables. "Je sais de quoi sont capables les hommes en colère", témoigne une femme. "Les femmes aussi, peuvent se mettre en colère", rétorque une autre. Elles ont le pouvoir de dire stop.
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